02 novembre 2005

Putain, 'faut bien trouver quelque chose qui nous motive dans cette vie de chien si on veut pas finir comme une merde lobotomisé à la Star Académie et autres niaiseries dégénérescentes. Oublie tout de suite la solution de facilité qui consiste à rentrer du boulot avec une overdose de merdes qui squattent encore ton cortex et à allumer la télé pour te les faire oublier... La culture, si tant est que j'en détienne une infime part, c'est comme un sport de haut niveau, il faut s'entraîner... écouter une bonne zik ou lire un livre ça nécessite un minimum d'effort et un cadre qui s'y prête... J'aime pas lire dans le bordel, il faut que je me sente bien chez moi pour avoir une aventure spirito-culturelle (oulala, je suis en train de m'emporter et de parler comme le portos). Un p'tit thé, un cd de Joe Hisaishi et c'est parti, je peux m'évader... Pareil pour le ciné, les musées voir même le sport... 'faut bouger son gras, manger des sucres lents pour être dans de bonnes conditions... oublie de suite le Mc Do avant d'aller au Louvres, outre le fait que tu pues la fritaille pendant des heures, visiter ballonné c'est pas bon... ton esprit s'embrouille et tu confonds la Joconde avec Super Nany et tu t'auto-défonces !
N'empêche, j'aimerai bien apprendre à dessiner ou à jouer d'un instrument mais c'est encore d'autres efforts, d'autres ambiances... merde j'aimerai avoir plus de temps mais ces putains de 35h ça fait chier, on te laisse plus le temps de réfléchir, on t'avilie par la télé et on espère que tu seras une bonne petite fourmi qui se pose pas de questions... plus t'as de temps, plus tu t'aperçois du monde dans lequel tu vis et plus tu te révoltes. J'ai besoin de plus de temps pour atteindre l'illumination.
Le dormeur doit se réveiller !

L'homme sous le masque

En regardant les sites de cosplay, j'ai vu qu'un visage revenait souvent... un amerloc de base pour qui le cosplay doit être une religion vu le nombre de costumes différents que je l'ai vu porter. Et encore c'est sans compter toutes les tenues ou l'ont ne voit pas son visage mais où l'on reconnait sa touche !



Nerds et Cie

Lundi 3 novembre 2005, je me dirige vers le salon du jouet "made in Lyon"... un nom qui sonne cheap mais bon, Ken organise un tournoi de CvS et puis les jouets c'est mon truc, alors j'ai décidé de sortir un t-shirt de geek comme tenue de camouflage et claquer mon billet de cinq que j'ai gagné en jouant au lotto. L'endroit est pas très rock & roll, gris, sale, austère, un grand foyer sonacotra pour ado attardés... J'arrive à la caisse, je tends fébrilement mon billet... c'est pas que je suis pince mais ce que j'entrevois s'annonce pas sous les meilleurs hospices... trop tard le billet est parti, j'ai plus le choix, je rentre.
Tous les nerds paumés se sont donné rendez-vous ici, c'est un peu pathétique j'ai l'impression de revoir "Clercs" en live, le pire des pires c'est les gus costumés avec des nippes des récup qui se la jouent ont est au top avec notre bandeau Naruto. 'putain d'déchéance...

Bon, je me remets un peu sur les rails, je file dans les allées pour voir les 4-5 magasins à qui on a bourré le mou en disant "venez, vous allez voir c'est LE salon qu'il faut pas rater"... les magasins lyonnais 'sont pas venus, les autres ont été dupés et ne reviendront jamais mais y-a des jolis choses qui traînent, les mêmes que celle qu'on trouve sur ebay mais à des prix luluberluesques. Alors je matte et je passe en me demandant si ces âmes ont trouvé leur salut: gros, boutonneux, costumés... tous ont trouvé quelque chose qui les rend beau ici: l'un parce qu'il a un t-shirt version exclusive tiré à 50 exemplaires qu'il faut exiber, l'autre parce qu'il a une manette customisées avec des balises radioactives... 'faut montrer qu'on est le meilleur de ces merdes, toute catégorie confondues, prouver qu'on est le king des loosers, l'Atila des cacas.
Et pour avoir la médaille de champion, il faut du courage, de la sueur et pas une once de latche... allez gros mange ton sandwich mayo sans lâcher la manette et si tu gagnes, tu seras +1 parce que t'avais un handicap.